Radicalisation!

Novembre.

Le mois de l'année que je déteste le plus. 

Je résiste vaillamment au froid, au manque soudain de lumière, au stress prévisible du boulot.

A la déprime automnale. 

10:41

Le dernier album de Feist tourne dans mon Itunes.

Un tour chez Mademoiselle M & Cie.

Pas un seul article.

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Blog Rank: 0.

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Fréquentation: encéphalogramme plat. Comme ca ----^------^-------^^---------

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Mission sauvetage impératif du blog avant qu'il ne se meure noyé dans cet océan virtuel de mots!

Mon inspiration doit survivre au mois de Novembre. Yes, it can!

Dimanche 27...Plus que 3 jours pour atteindre le quota des deux articles par mois.

Mm ba ba de
Um bum ba de
Um bu bu bum da de...

....Under pressure.

Pourtant, la Vie a cette particularité étonnante de te prouver constamment la véracité de certaines expressions telles que "Les choses arrivent quand on s'y attend le moins". Effectivement, le sujet  est tombé ce midi, entre deux nems et un bol de riz cantonais. Même plus le temps d'engloutir un beignet de banane flambée et de siroter un jus de Lychees...

J'ai juste

le cerveau en ébullition,

un méchant chatouillement dans les doigts

et une putain de rage.

La Rage inspiratrice.

Je me supplie de ne pas laisser les idées se diluer dans la fureur.

Les retenir.

Inspiration. Expiration.

Apnée.

Les retenir.

Les faire exploser à la face du monde. A la Face (de) Book.

-------^^------Remuer ce putain d'encephalogramme ------^^------

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C'est ainsi que me vint le colérique sujet de Novembre.

 La Radicalisation. 

"Oui, politique. Oui, sociale. Oui, religieuse. Quoi d'autre? Pas d'autres suggestions?"

Et la radicalisation psychologique?

Attitude que l'on impose soudainement à soi-même ET aux autres pour mettre fin à une situation devenue intolérable ou inconfortable pour soi-même au fil des ans. Une excellente initative mais dont le risque est le détraquage total de la personnalité.

Prise de conscience: "C'est fini, ayé, j'ai décidé de ne plus me laisser faire. Les gens n'ont qu'à aller se faire foutre. Na!" Très bien. Clap Clap - Applause!

Mise en situation:

"La prochaine fois, ca serait bien que tu envoies un sms pour prevenir que tu ne viens pas - aux intéréssées". Non, ce n'était pas un reproche mais une très mauvaise interprétation de mes propos. Conséquence: une grosse gueulante au téléphone. Il n'y a eu qu'une seule bombe pour défigurer mon égo et remettre bien plus de dix années d'amitié en cause: "Tu ne vas pas m'apprendre la vie. On dirait une mère qui gronde sa fille". Là, j'ai envie de dire "C'est à moi que tu t'adresses là? T'es sûre? Détends-toi dans ton string. Je t'ai juste demandé de ME prévenir par sms.'

Quand la radicalisation psychologique t'aveugle au point de ne plus être capable de faire intelligemment la part des choses entre les différentes personnalités (je ne suis ni V. ni un connard de directeur d'auto- ecole).

Au point de te faire monter et galoper rageusement sur tes grands chevaux.

Au point de sauter à la gorge de l'autre comme un pitbull assoiffé de sang avant que les mots ne sortent de la bouche.    

Au point de vouloir dominer la situation pour se prouver à soi-même que "Oui, putain, j'arrive à plus me laisser faire" et contenter un égo mal placé.

Au point de te souhaiter vivement que tu gagnes confiance en toi pour ne plus avoir à prouver la valeur de ta personne dans des moments sensibles. Tu vaux bien plus que ça.

Tu aurais pu m'envoyer un sms pour me prévenir...

M.